La route solaire
La route solaire « Wattway », capable de capter l’énergie solaire et de produire de l’électricité, est un prototype conçu par le groupe de BTP Colas, filiale de Bouygues, en partenariat avec le CEA Tech et l’Institut national de l’énergie solaire.
« Très fines mais très résistantes, antidérapantes et conçues pour durer, les dalles Wattway peuvent supporter le passage de tout type de véhicules, y compris des poids lourds », souligne Colas. Selon les développeurs, ces dalles peuvent servir à alimenter en électricité le mobilier urbain, mais aussi des bâtiments, des commerces, des entreprises, et à recharger des bornes pour véhicules électriques. Elles pourraient également desservir des habitations situées dans des zones isolées, non raccordées au réseau électrique.
La route solaire va être testé à Tourouvre (Orne) sur une longueur d’un kilomètre. Au total 2.800 m² de dalles photovoltaïques recouvriront la chaussée de la route départementale 5, sur laquelle circulent en moyenne 2.000 véhicules par jour. Les dalles se posent directement sur les chaussées existantes.
La fin du chantier, qui a bénéficié d’une subvention publique de 5 millions d’euros, est prévue le 10 décembre 2016.
Colas met également en avant le fait que les chaussées routières ne sont occupées par des véhicules « que 10% du temps ». On peut donc faire de l’autoconsommation et renvoyer l’énergie sur le réseau. Le kilomètre qui va être lancé aujourd’hui équivaut à la consommation de 5.000 usagers.
Interrogé sur la question du coût de production, le directeur du projet chez Colas, a répondu « avoir l’ambition, d’ici 2020, de rejoindre les coûts des panneaux photovoltaïques classiques ». Concernant le rendement, il a précisé que sur « 300 kW installés », les dalles Wattway produisaient « 5 à 10 kW de moins » que les panneaux situés sur des toitures inclinées.
Avec plus d’un million de kilomètres de route, la France pourrait supprimer quelques centrales nucléaires et pourquoi pas rendre les autoroutes gratuites. (mais cela n’engage que moi !).
Aujourd’hui, 2024, le projet qui aura coûté 5 millions d’euros (grâce à Me Ségolène Royale) est arrêté et enterré. Les belles promesses n’ont pas été réalisés et surtout n’ont pas convaincu.